Au terme de son entretien, lundi 15 mai, avec les président et vice-président du Conseil gabonais des élections (CGE), l’opposant, leader d’un groupement politique qui entend prendre part aux prochains scrutins, s’est dit satisfait de l’avancée des préparatifs en vue des élections à venir. Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) s’est entretenu lundi au siège du CGE avec Michel Stéphane Bonda, président de l’institution, en présence de la vice-présidente Nadia Christelle Koye. Il s’est agi pour Me Louis Gaston Mayila de recueillir de ses interlocuteurs un certain nombre d’informations liées aux préparatifs des élections présidentielle, législatives et locales prévues cette année au Gabon. L’échange s’est achevé sur une note de satisfaction pour le leader opposant.
«Nous nous rendons compte avec plaisir que les préparatifs vont bon train et que tout devrait se passer suivant les espoirs communs que nous avons exprimés lors de la concertation (politique)», a confié à la presse le président de la plateforme d’opposition PG41, disant avoir vu «une équipe au travail».
«Nous sommes heureux, en tant qu’acteurs politiques, chefs de partis et de regroupements de constater que les efforts que nous faisons de part et d’autre pour un apaisement portent leurs fruits sur le terrain. L’équipe que nous avons mise en place est digne de nos attentes», a déclaré Me Louis Gaston Mayila.
À Bel-Air Manguier le 14 mai, les populations ont été entretenues par Joachim Mbatchi Pambou. 2023 étant une année électorale, le président du Forum pour la défense de la République (FDR), un parti de l’opposition, par ailleurs président en exercice de l’Union des forces du changement (UFC) et porte-parole de la PG41, a échangé avec les populations sur l’importance de se faire inscrire sur les listes électorales.
Conformément à son opération de sensibilisation et d’information sur les dispositions de l’article 8 nouveau de la loi relatives à l’obligation faite aux candidats à toutes les élections politiques de déclarer leurs biens, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) a ouvert, le 9 mai, ses portes aux membres du Conseil national de la démocratie (CND).
Engagé dans une tournée de compte rendu dans le cadre du soutien aux Activités génératrices de revenus (AGR) et de sensibilisation de la population sur la nécessité de s’inscrire massivement sur les listes électorales, le député du 2e arrondissement d’Akanda, Franck Nguema, a rappelé le weekend écoulé qu’«il n’y a pas d’élections sans électeurs».
Au Gabon, les personnes en détention n’ayant pas été déchues de leurs droits civils et politiques doivent être prises en compte dans le processus électoral. Tel est le rappel qu’à souhaité faire, ce lundi 6 février, l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) qui a écrit au ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha. Ce qui permet de relancer le débat sur le sujet, alors que le pays organisera trois élections cette année. Un détenu peut-il voter au Gabon ? Loin d’être anodine, la question se pose depuis quelque temps, alors qu’approchent les élections présidentielle, législatives et locales prévues cette année. À SOS Prisonniers Gabon, si l’on souhaite relancer ce débat, l’on n’hésite déjà pas à répondre par l’affirmative, invoquant les articles 18-14, 19 du Code pénal et 26, 48 et 99 du Code électoral. «Bien que privés de liberté, il n’en demeure pas moins que les prisonniers (restent) des citoyens à part entière qui ont également leur mot à dire dans la vie publique et le choix des futurs dirigeants de notre pays», rappelle ce lundi SPG dans une correspondance adressée à Lambert-Noël Matha.
L’association œuvrant pour le respect des droits humains en milieu carcéral a fait savoir au ministre d’État à l’Intérieur qu’elle souhaite que les détenus n’étant pas privés déchus de leurs droits civils et politiques soient pris en compte dans le processus électoral en cours, notamment lors de l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales. Conscient néanmoins que tous les prisonniers ne sont pas éligibles au vote, SPG indique dans son courrier que seules les personnes condamnées pour crime et des faits leur ayant valu au moins trois mois d’emprisonnement ferme ou six mois de sursis sont frappées d’incapacité électorale et ne peuvent donc être inscrites sur la liste électorale.
A contrario, les Gabonais en détention préventive âgés de 18 ans au moins, ceux condamnés à moins de trois mois fermes ou à moins de six mois de sursis ainsi que ceux dont la peine d’emprisonnement n’est pas définitive (qui ont des procédures pendantes devant la Cour d’appel ou la Cour de cassation) devraient jouir de leurs droits civils et politiques. C’est du moins la compréhension que se fait Lionel Ella Engonga qui invite le gouvernement au recensement, partout dans le pays, les détenus n’étant pas frappés d’incapacité électorale, pour leur permettre de s’inscrire sur la liste le moment venu.
Au sujet du vote proprement dit, le président de SPG rappelle que les Gabonais incarcérés peuvent voter soit par procuration, soit à la suite d’une permission de sortie momentanée ou encore dans un bureau de vote ouvert au sein de la prison. Les détenus pourraient, pourquoi pas, voter par correspondance, avant la date fixée de l’élection.
Ainsi que l’a souvent rappelé l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), à l’approche de chaque scrutin et en particulier des élections locales et législatives, certains candidats font appel, pour l’emporter, à ce qu’on nomme communément «crimes rituels», appellation à laquelle les officiels préfèrent les mots «crimes de sang». A l’approche des élections qui se profilent le proche horizon, les réseaux sociaux bruissent déjà de témoignages portant tentatives d’enlèvement. La «saison de la chasse à l’homme» pourrait donc à nouveau s’ouvrir. Abslow s’indigne et tire la sonnette d’alarme. La nouvelle de la mort du journaliste camerounais Martinez Zogo est une honte dans le monde civilisé dans lequel nous vivons. Il est triste que de tels faits continuent de se dérouler en Afrique avec une certaine régularité. Il est encore plus triste de constater que ce crime lointain n’ait pas été jugé suffisamment choquant pour susciter l’indignation des Gabonais tout court et celle particulière des professionnels de la corporation des journalistes qui s’en sont timidement intéressés.
Pourtant, cette mort atroce d’un acteur majeur de la société, n’a d’équivalent que celle de Patrice Lumumba, en janvier 1961, à l’heure où les noirs étaient encore considérés par eux-mêmes et par les blancs, comme de sous-hommes sur lesquels on pouvait se permettre toutes sortes d’atrocités. Enlever un homme, de surcroît pour ses opinions politiques, le torturer atrocement jusqu’à le faire mourir de douleur et abandonner sa dépouille mutilée sur un terrain vague, n’est même pas digne des animaux féroces qui ne traitent pas ainsi leurs proies.
Seuls les humains, qui se placent au dessus de la chaîne alimentaire parmi toutes espèces vivantes par leur supposé supériorité, se permettent une telle barbarie qui relève de la sauvagerie la plus primaire. Ce fait lointain ne m’a pas moins choqué et interpellé que les crimes abominables qui sont perpétrés quotidiennement dans mon pays et qui sont baptisés du curieux nom de «crimes de sang» pour leur ôter toute la gravité que renferme les vocables «crimes rituels ou sacrificiels» qui restituent mieux leur horreur.
Voici venu le temps des élections au Gabon qui correspond aussi à l’ouverture de la saison de la chasse. Une chasse bien particulière dont les proies seront bientôt nos enfants. Comme l’illustrait si bien Info 241 dans son édition du 30 avril 2022 : «A l’approche de chaque élection majeure, c’est chacun qui passe sa commande de ce qui lui plaît (le cœur, les yeux, le pénis, le clitoris, le cerveau, les membres, les cheveux, les ongles, le sang, la langue) et bien plus encore. Le tout dans une inhumanité glaciale à la fois des commanditaires et des hommes de main de ces pratiques».
Parce qu’il est difficile de qualifier autrement que par cette représentation métaphorique «ouverture de la saison de chasse», ces crimes saisonniers qui sont commis à la faveur de chaque élection présidentielle, législative ou locale. Ces crimes rituels ou sacrificiels dont souffrent nos familles par la disparition forcée de nos parents et plus souvent de nos enfants, qui sont immolés sur les autels de cette barbarie et cette sauvagerie, au nom de la conquête et/ou de la conservation, par les hommes politiques, des fonctions et positions de pouvoir.
Comme une triste alerte, on entend et voit déjà circuler sur les réseaux sociaux des notes vocales et des vidéos de témoignages de personnes ayant échappé à ces ravisseurs. Ces loups déguisés en agneaux qui se promènent dans nos quartiers, nos villages et nos villes avec l’intention de donner la mort à d’autres humains, compatriotes ou non, en usant de malice pour appâter tous ceux qui ont le malheur de baisser leur garde. Et dès lors, nul n’est plus en sécurité nulle part. Ni en taxi, ni dans la rue, ni à l’école, ni dans les bars, ni dans les hôtels et restaurants. Le danger est partout.
Ces filières assassines entretenues par les hommes de pouvoir et d’argent qui sont leurs commanditaires, s’octroient ainsi depuis de nombreuses années le «permis de tuer», en s’arrogeant le droit de vie et de mort sur les autres citoyens, sont une honte qui déshonore notre pays et le classe encore, en 2023, au rang des nations primaires qui rechignent à rentrer dans la modernité en ignorant les valeurs qui fondent les états modernes dont le respect de la vie et de la dignité humaine sont les principes fondamentaux.
Peut-on se targuer d’être un état de droit comme le revendiquent certains de nos dirigeants, quand des crimes abominables continuent d’être régulièrement commis par des citoyens sur d’autres citoyens parmi lesquels les enfants qui constituent leurs cibles privilégiées ? Le comble de cette barbarie réside dans le fait que de tels crimes innommables demeurent souvent impunis par la loi car les criminels bénéficient de protections diverses de leurs commanditaires pour ne pas être formellement interpellés quand ils sont soupçonnés, ou jugés quand ils sont incarcérés.
Un colloque sous-régional consacré aux crimes rituels, tenu à Libreville en 1985, avait déterminé trois facteurs principaux pour expliquer le phénomène des crimes rituels : (i) l’ignorance, (ii) la pauvreté et (iii) la concentration du pouvoir. Ce colloque avait permis de constater que «le recours aux crimes rituels est beaucoup plus accentué dans les pays où le pouvoir est plus concentré dans les mains de quelques personnes qui le distribuent au gré de leurs alliances, à qui ils veulent». Tous ces ingrédients sont présents au Gabon et constituent les mobiles qui font prospérer ces crimes honteux.
Quand on connait le poison, on sait lui trouver un antidote. Il est plus que temps que notre pays s’engage vers le chemin de la modernité et de l’humanité qui lui est consubstantielle, en s’appropriant les recommandations de ce colloque en vue de (1) réduire les inégalités et de promouvoir les intelligences ; (2) endiguer la pauvreté qui est l’arme idéale pour combattre les crimes rituels ; (3) promouvoir la démocratie et l’alternance ; (4) renforcer la justice et lutter contre l’impunité. Le Gabon ne peut plus continuer à perpétuer l’image d’une jungle où l’homme est un loup pour l’homme.
Si certains états-majors de partis politiques s’activent dans la préparation de la prochaine présidentielle, le RPG, en collaboration avec plusieurs autres formations de l’opposition, veut faire chemin inverse. La formation fondée par le Père Paul Mba Abessole et cornaquée actuellement par Laurent Angue Mezui a présenté, le 28 janvier à Libreville, un regroupement : la DTPPG. Estimant que le Gabon est «une bombe à retardement sinon un volcan dormant», ses propositions reposent sur «la concertation, la transition et l’élection». Une offre politique dont l’ambition serait de mieux préparer et aborder sereinement l’avenir, dans la paix et la tranquillité. Annoncée il y a quelques jours, la Dynamique pour la transition politique et pacifique au Gabon (DTPPG) a effectué sa sortie officielle, le 28 janvier dans la capitale gabonaise. Dans le cadre d’une cérémonie de signature du Code de bonne conduite et d’une pétition nationale pour une transition politique pacifique au Gabon, les responsables de cinq formations politiques – EPI, ACR, RPG, Rapid et Arena – ont présenté leur organisation, ainsi que ses propositions pour un avenir apaisé au Gabon. Pour eux, une transition politique entre 18, 24 voire 36 mois pourrait être nécessaire au Gabon.
Poser de nouvelles bases avant tout scrutin politique
Le Rassemblement pour le Gabon (RGP) et ses partenaires estiment qu’il y a nécessité de poser de nouvelles bases avant tout scrutin politique dans le pays. Dans le cadre de la DTPPG, «plateforme politique», «cadre de concertation, de réflexion, de mutualisation des intelligences et d’engagement à la vision de la transition pacifique au Gabon», le conglomérat propose une «concertation, une transition et une élection» avant toute élection politique au Gabon.
Pour Laurent Angue Mezui et les membres de la DTPPG, la situation actuelle du Gabon est chaotique, induisant de nombreux désagréments, tout autant de dangers : l’appauvrissement de la population qui se sent «désabusée et frustrée». «Les populations ont grandement soif du changement. Le Gabon devient socialement instable. Le peuple désire un véritable leadership».
L’ancien maire du 3è arrondissement de Libreville estime qu’il s’agit d’un chaos faisant courir au pays des risques incommensurables, ainsi qu’à ses partenaires en tête desquelles la France et les occidentaux. Au titre des menaces invoquées, le groupe énumère l’implosion, la guerre civile, les règlements de compte, les destructions des biens et intérêts des partenaires du Gabon. «Le Gabon devient ainsi une bombe à retardement sinon un volcan dormant», a-t-il fait noter.
«Une transition politique de 18, 24 voire 36 mois»
Pour sortir de ce qu’ils considèrent comme une impasse, le président du RPG et ses partenaires de la DTPPG indiquent que la transition politique concertée qu’ils suggèrent pourrait être séquencée en l’«organisation d’une concertation nationale inclusive devant définir les contours et le contenu de la transition politique, la mise en place d’une période de transition politique qui devra durer entre 18 , 24 voire 36 mois ; la mise en place d’un Exécutif de la transition, le président de la transition, le Premier ministre et le gouvernement de la transition».
La DTPPG laisse entendre que dans cet attelage, le gouvernement aura la tâche de rédiger une nouvelle constitution sur la base de celle de 1991, d’écrire un nouveau Code électoral sur la base des lois 7/96 et 10/98 originelles, d’initier une loi d’amnistie générale à l’endroit de tous les détenus d’opinion et les détenus arbitraires arrêtés lors de tous les mouvements politiques en remontant à 1990, d’assainir l’état civil gabonais, d’organiser les audiences foraines pour le cas des Gabonais sans pièce d’état civil, de mettre à plat le fichier électoral actuel.
La plateforme, qui compterait en son sein toutes les forces vives de la nation à savoir les politiques, les confessions religieuses, la société civile, les membres de la diaspora, les chefs coutumiers, les notables de la République et les partenaires du Gabon, souligne que cet engagement est la résultante d’un constat. «Depuis plusieurs décennies, le Gabon est dans un état de délabrement avancé. Il traverse une grave crise multisectorielle qui s’accentue chaque jour un peu plus, devenant plus aiguë depuis la dernière élection présidentielle d’août 2016».
En conséquence de quoi, les propositions de la DTPPG ont pour objectifs de rebattre les cartes, de remettre de l’ordre dans le pays, mais surtout d’aboutir à des élections libres, justes, transparentes, sans fraudes et aux lendemains apaisés.
Man-Daryl Mamboundou se présentera aux élections municipales et législatives pour le compte du Gabon Nouveau de Steeve Mike Jocktane. En cas de victoire, il promet de transformer le 4e arrondissement de Port-Gentil qu’il dit laissé pour compte au regard des poubelles qui jonchent les rues, l’eau potable qui y est une denrée rare et les inondations récurrentes. Le futur cadre provincial du Gabon Nouveau dans la ville de Port-Gentil, Man-Daryl Mamboundou a annoncé le 17 janvier dernier sa candidature aux prochaines élections législatives et municipales. Une annonce motivée, selon lui, par la mauvaise gouvernance du Parti démocratique gabonais (PDG), dans le 4e arrondissement de la ville du sable. En effet, selon lui, cette circonscription électorale souffre du manque d’eau potable, de fibre optique, d’aires de jeu, d’inondations et de canalisations d’eau de pluie, etc.
‹‹C’est fort de ce constat macabre et désolant que moi, Man-Daryl Mamboundou, j’ai donc décidé ce jour, de me porter candidat aux élections municipales et législatives dans le 4e arrondissement de Port-Gentil››, déclare-t-il avant de rajouter, ‹‹nous n’avions jamais, au grand jamais, connu cette situation d’insalubrité sans pareil ainsi que cette situation des inondations à Port-Gentil. Notre arrondissement sombre toujours dans la misère et dans le désarroi depuis des années. Tout ça doit changer !››. L’acteur politique du Gabon Nouveau dans la province de l’Ogooué-Maritime et de la ville du sable en particulier, dit maîtriser parfaitement tous les quartiers de son arrondissement, pour y avoir fait ses classes politiques dans celui-ci depuis 2000. Il affirme donc avoir jaugé la température et l’engouement des populations autour de la libération de cette circonscription électorale. Se qualifiant comme étant suffisamment mature en politique, il estime que sa ténacité lui a permis de développer une certaine résilience au changement. C’est pour quoi selon lui, ces élections sont déjà dans la poche.
«Pour moi, l’élection est déjà remportée. Je connais cet arrondissement mieux que tous d’entre eux, c’est moi qui ai fait gagner Noël Mboumba ici. Mais malheureusement, il nous a tous déçu en nous montrant un autre visage qu’on ne connaissait pas de lui. Et le constat amer que nous laissent les dirigeants, montre aux yeux des habitants que ces hommes sont sans cœur. Et donc nous allons changer ça !››, conclut-il.
Pour mener à bien ce combat politique, il compte sur le soutien inconditionnel de la jeunesse qui prône le changement depuis les événements de 2016. Mais surtout sur son expérience politique, lui qui est rentré dans ce milieu dans les années 2000, au sein de l’Alliance démocratique et républicaine (Adera).
Ma réponse aux propos du vice-premier ministre reprochant à la société civile de répondre aux invitations de l’opposition : c’est pas de notre faute si la majorité n’organise aucun cadre de réflexion citoyenne et n’a jamais dans ce sens, adressé une invitation à la société civile
J’ai suivi avec attention l’intervention du Vice-premier dont la parfaite maîtrise du verbe est reconnue par tous. Face à cette parfaite maîtrise du verbe, cette réponse vise pour reprendre l’expression du Vice-Premier Ministre à "éviter de prendre les gabonais pour des gens qui regardent et ne comprennent pas ce qui se passe".
Politics is a set of activities associated with the governance of a country or an area. It involves making decisions that apply to group of members. I would have realized that technology is an accessible field at a younger age. I really got interested in technology when I took a role on President Obama’s Technology, Innovation, and Government Reform transition team in 2008 to make recommendations.