Thu, Nov 21, 2024

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Téléphonie mobile : la française Orange brigue le Gabon ?

Ayant rencontré le Premier ministre gabonais, le mois dernier à Paris, pour discuter d’investissements, des membres du Medef ont suggéré l’implantation à Libreville de l’opérateur télécom français Orange.
Orange, l’opérateur téléphonique français, aurait entrepris de se développer sur le marché gabonais, apprend-on de nos confrères d’Africaintelligence. L’information conforte ce qu’écrivait GabonReview en décembre 2022 alors que certains membres du Mouvement des entreprises de France international (Medef) étaient en mission de prospection dans la capitale gabonaise (Lire «Gabon-Medef : Projet d’un nouvel opérateur en téléphonie mobile»).

Le Medef qui, le 06 décembre 2022 à la faveur la mission de prospection à Libreville sus citée, avait déjà rencontré Alain-Claude Bilie-By-Nze alors que celui-ci était vice-Premier ministre en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, a de nouveau commercé avec l’actuel Premier ministre gabonais, fin mars dernier, lors d’une  réunion de promotion des investissements au Gabon à la Chambre de commerce de Paris. «Les équipes de la branche Afrique et Moyen-Orient de la société, dirigée par Jerôme Hénique, (ont) discuté des possibilités d’investissement», précise Africaintelligence.

En décembre 2022 à Libreville déjà, au terme d’une visite de la Société d’incubation du Gabon (SING) par la délégation de la même structure patronale française, M. Obiang, juriste à la SING, laissait entendre que ses hôtes avaient pour projet de créer une nouvelle entreprise de téléphonie mobile similaire à Orange.

Directeur Général Adjoint et le Directeur des Opérations d’Orange Afrique et Moyen-Orient depuis juillet 2022, Jérôme Hénique a déjà examiné la possibilité d’une implantation au Nigeria, bien que cela n’ait pas encore abouti. Orange est actuellement présent dans 17 pays du continent africain, tels que le Cameroun, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo.

Selon le média confidentiel dédié au public professionnel en Afrique, «en 2020, Orange avait signé un accord avec Airtel pour développer son service de transfert d’argent, Orange Money, à Libreville». Un accord resté vraisemblablement sans suite.

 

Téléphonie mobile : la française Orange brigue le Gabon ?

Tourisme : Libreville s’ouvre à la première édition des RATD

La capitale gabonaise accueille du 5 au 7 mai 2023 la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD). Organisé par le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) et le gouvernement gabonais via le ministère du Tourisme, en partenariat avec Tourisme sans frontières (TSF), ce rendez-vous pour l’adaptation à la transition durable est axé sur le thème : «Tourisme, outil de développement local et durable en Afrique».
Les professionnels de l’écosystème touristique d’Afrique et d’ailleurs se donnent rendez-vous à Libreville sur deux jours pour impulser la dynamique d’un nouveau modèle de développement local et durable du tourisme sur le continent. Ceci devra permettre, selon le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT), de parvenir, à travers des techniques d’innovation, à une empreinte environnementale plus sobre. L’annonce a été faite le 28 avril à la faveur d’une conférence de presse.

Ces rencontres d’échanges et de partages entre différentes composantes des écosystèmes politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux du Gabon, d’Afrique et du reste du monde, sur des questions liées au développement de l’Afrique par le canal du tourisme, entendent mobiliser environ 1000 personnes autour de quatre thématiques : enjeux et perspectives ; expériences et témoignages ; tourisme durable en Afrique : Stratégies, plans, projet ; opportunités de financement du tourisme durable en Afrique.

Les RATD ont pour objectifs principaux : de présenter officiellement le Réseau africain des professionnels du tourisme, à l’ensemble des composantes des écosystèmes touristiques, comme un nouvel acteur stratégique de développement du tourisme sur le continent africain, ainsi que sa politique de développement du tourisme durable ; de soutenir la politique du Gabon et de son président dans les domaines de la préservation de l’environnement et du développement de l’écotourisme; et de promouvoir le développement durable du tourisme en Afrique, notamment dans les destinations nationales et locales.

«Déjà que la notion de tourisme n’est pas encore vraiment ancrée dans les mentalités gabonaises, il faut accentuer la sensibilisation sur le tourisme durable pour que tout le monde comprenne les retombées bénéfiques que cela peut avoir sur l’ensemble du territoire et pour toutes les couches sociales, même les plus vulnérables», a indiqué la présidente du Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) Gabon, Jocelyne Halajko.

Selon le directeur exécutif du RAPT, Jean Faustin Mve Ndo, si les retombées des RATDs peuvent paraître peu probables pour certains, ces rencontres, qui ont une dimension internationale, connaissent déjà un engouement tant au niveau national qu’international. «Sur 490 inscriptions en ligne, à l’heure où je vous parle, voici quelques statistiques récoltées à partir des réponses. 1/4 internationaux, 3/4 nationaux, soit, en termes de statuts professionnels : 34% étudiants, 28% entrepreneurs, 16% salariés», a indiqué Jocelyne Halajko.

Le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) est une organisation internationale non gouvernementale, qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeurs de l’industrie touristique en Afrique. Le RAPT compte à ce jour dix-neuf pays membres (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, RDC, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie) et trois (3) pays observateurs (Cap-Vert, Guinée Bissau, Nigéria).

 

Tourisme : Libreville s’ouvre à la première édition des RATD

Hydrocarbure : Perenco à fond sur ses projets initiés en partenariat avec l’Etat gabonais

Fortement engagé dans la dynamique d’augmentation de sa production, la franco-britannique Perenco à travers son top management a échangé, le 27 avril à Libreville, avec le ministre du Pétrole et du Gaz Vincent de Paul Massassa de sa stratégie de redéveloppement de plusieurs champs matures au Gabon.
Du projet de développement autour du champ de Tchatamba dans le sud du Gabon, en passant par celui de la construction d’une usine de production de gaz naturel destinée à l’exportation au niveau du Cap Lopez à Port-Gentil et de l’exploitation du gaz naturel au large de Mayumba pour alimenter la centrale électrique au gaz naturel qui va être construite dans cette localité, pour chuter sur l’usine de gaz de pétrole liquéfié (GPL) de Batanga dans l’Ogooué-Maritime, ces projets conduits par Pérenco et ses partenaires dont l’État gabonais, progressent normalement et rassurent les différentes parties prenantes.

Le point de l’évolution de ces différents projets en cours a été fait le 27 avril dernier, entre le directeur Afrique du groupe Perenco, Denis Chatelan, le directeur général de Perenco Gabon, Adrien Broche, et le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa. «Nous avons été reçus ce matin en audience par monsieur le ministre du Pétrole et du Gaz pour faire un certain nombre de points sur nos projets en cours et présenter, en particulier, un projet de développement que nous avons sur la zone sud autour de Tchatamba avec notre partenaire Tullow où dans les mois qui viennent, nous installerons un nouveau quartier vie pour pouvoir rationaliser l’opération et installer dès l’année prochaine une nouvelle plateforme de production sur la partie de Tchatamba Sud», a indiqué, Denis Chatelan.

Conformément à sa stratégie de participation à l’augmentation de la capacité de liquéfaction domestique, la Franco-Britannique Perenco intensifie son déploiement pour la construction et la livraison de ses projets d’usines de gaz naturel en cours et l’exploitation du gaz naturel au large de Mayumba pour alimenter la centrale électrique au gaz naturel qui va être construite fans cette localité.

«Les études du projet de construction d’une usine de production de gaz naturel destinée à l’exportation au niveau du Cap Lopez à Port-Gentil vont bon train et il est prévu que l’usine soit opérationnelle en 2026. Tous les équipements et la construction d’un gazoduc d’environ 30 km pour l’exploitation du gaz naturel au large de Mayumba nécessitent un investissement de 25 milliards FCFA. S’agissant de l’usine de gaz de pétrole liquéfié de Batanga, les équipements lourds arrivés sur le site sont en train d’être assemblés. L’usine devra rentrer en production au mois de juillet 2023 et produire 15 000 tonnes de gaz butane par an», a précisé, le directeur général de Perenco Gabon, Adrien Broche.

Des points d’étape rassurants qui n’ont pas manqué de susciter auprès du ministre du Pétrole et du Gaz des paroles de félicitations et d’encouragement à l’endroit des dirigeants de Perenco pour leur engagement au côté de l’État gabonais dans le développement du secteur pétrolier et gazier. «Nous parlons d’une année record, du fait des trois records battus par l’opérateur, notamment celui en termes d’investissement, de production, et celui lié aux recettes versées pour la contribution au budget de l’État. Ces projets permettront de stabiliser la production, d’accélérer la transformation en passant du pétrole brut vers le gaz naturel, mais le tout est la stabilisation de nos recettes et la création d’emplois pour les Gabonais qui sont les premiers bénéficiaires de ces engagements», a déclaré Vincent de Paul Massassa.

 

Hydrocarbure : Perenco à fond sur ses projets initiés en partenariat avec l’Etat gabonais

Fonction publique : 14 880 situations administratives régularisées en fin mars 2023

Plus de deux ans après l’exécution du plan d’action 2020-2021 pour la mise en œuvre des recommandations du Forum de la Fonction publique, le ministère éponyme annonce, sur ses plateformes de communication, avoir régularisé 14 880 situations administratives au 31 mars 2023, soit 153% au-dessus du volume initial arrêté par le gouvernement.
Démarré en janvier 2021, pour un global de 9 687 dossiers. Parmi elles, 3 207 situations de reclassement, 6 480 situations de recrutement, dont 3 285 diplômés d’école et 3 195 présalariés, le plan de régularisation des situations administratives des agents de l’État, conformément aux recommandations du Forum de la Fonction publique qui s’est tenu les 8, 9 et 10 janvier 2020, vient de livrer son résultat final.

Selon les chiffres communiqués par le ministère de la Fonction publique, au 31 mars 2023, ce plan de régularisation progressif a permis le traitement de 14 880 situations administratives dont : 10 132 recrutements (présalaires et sortants-écoles) et 4 748 reclassements après stages. Un résultat largement au-dessus de quota arrêté, soit 153 % de réalisation. Ainsi, sur les papiers, l’État aurait enregistré des suppléments de 3652 recrutements présalaires et sortants-écoles ; 1541 reclassements, soit un total de 5193 situations administratives régularisées de plus.

Une réalisation qui n’est pas sans incident sur le budget 2023 et dont l’impact reste à établir. Ces situations administratives des agents publics de l’État ont été traitées dans le cadre défini par l’arrêté n°0216/PM/MEFPTFP du 15 décembre 2020, portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission interministérielle d’examen des dossiers de régularisation des situations administratives des agents publics ; et l’arrêté n°00331/PM/MEFPTFP du 31 décembre 2020 autorisant les régularisations des situations administratives des agents dans le cadre du plan de régularisation 2020-2021.

Outre la régularisation des situations administratives des agents publics de l’État, le plan d’action 2020-2021 prévoit également la mise en place de la Commission interministérielle (ministère du Budget, ministère de la Fonction publique) chargée de réfléchir sur les modalités d’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération, la mise en place de la Commission juridique chargée de la révision des textes régissant le fonctionnement de la Fonction publique, la gestion des ressources humaines, et l’instauration d’un cadre de discussion approprié, pour le dialogue social au sein des départements ministériels.

 

Fonction publique : 14 880 situations administratives régularisées en fin mars 2023

Gabon : Plusieurs maisons d’assurance interdites d’exercer

ACIP, Capital Assurances, Sacar Assurances, Ava Synergie Assurance… une dizaine de structures spécialisées en courtage en assurance ont récemment vu leur agrément retiré du fait de certains manquements observés par la direction nationale des Assurances (DNA) dont l’ambition affichée lors des premières Assises de régulation du secteur des assurances (Aresa), en 2017, est d’assainir le milieu.

Gabon : Plusieurs maisons d’assurance interdites d’exercer

Agro-industries : Hausse de la production d’eau minérale et d’huile raffinée à fin 2022

Au terme de l’année 2022, l’agro-industrie au Gabon a connu un frémissement, selon les analyses rendues par la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance. La production d’eau minérale a, par exemple, progressé de 10,5% au dernier trimestre 2022, de même que celle de l’huile raffinée (oléine) qui s’est améliorée de 4%.
Les données enregistrées au dernier trimestre 2022, au Gabon, dans le secteur agro-industrielle, indiquent une activité en légère progression.  Concernant les secteurs de l’eau minérale, des boissons gazeuses et alcoolisées, du sucre et de la farine, on enregistre un frémissement d’autant plus que l’indice composite s’est consolidé de 2,5% en glissement trimestriel. La dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance qui présente ces indicateurs explique que cette performance a été réalisée grâce à la bonne tenue de la production de l’eau minérale et de celle de l’huile brute. Rapportée à l’année, l’activité s’est accrue de 29,8%.

L’activité de production d’eau minérale a progressé de 10,5% sur cette période comparativement au trimestre précédent. Ceci, en lien avec les bonnes performances de la production de Société des brasseries du Gabon (Sobraga), malgré la baisse de la production de Société des boissons de Léconi (Soboleco) -difficultés d’évacuation vers les principaux centres de commercialisation-. Pour l’année 2022, la production de l’eau minérale a augmenté de 3%. Les difficultés d’écoulement rencontrées par Soboleco ont malgré tout freiné la progression de cet indice.

Pour les boissons gazeuses et alcoolisées, son indice de production s’est une nouvelle fois replié à décembre 2022 par rapport à la période précédente. Ce qui représente une baisse de 5,4%. La Note de conjoncture fait savoir que cette évolution s’explique par les mauvaises performances du segment boissons gazeuses, suite à la fin du contrat d’exclusivité qui liait Sobraga à Coca Cola Company. Par contre, sur l’année, la production a augmenté de 3,7%.

Quant au sucre, l’indice de transformation a chuté de 63,2% sur la période d’analyse. «Cette contreperformance est la résultante d’une mauvaise campagne sucrière due aux conditions climatiques défavorables et au vieillissement des champs», précise le document du ministère de l’Économie. La hausse des importations des sacs de 50 kg pour compenser la mauvaise campagne a permis d’atténuer cette baisse. Sur l’année, elle est moins importante  et se chiffre à -21,3%.

Concernant l’huile raffinée (oléine), sa production s’est améliorée de 4% au terme du quatrième trimestre 2022. «Cette bonne orientation est consécutive à la montée en puissance des unités de production, mais aussi grâce à la consolidation du carnet de commandes», souligne la Note. Sur l’année, on enregistre un bond de 34,6%, en lien avec les bonnes performances des usines face à une demande toujours croissante.

La production de farine, quant à elle, a fléchi de 0,4% sur la période d’analyse. Les tensions inflationnistes, nées de la crise de Covid-19 et exacerbées par le conflit russo-ukrainien, continuent de peser sur le commerce international. Au cumul des douze mois par contre, l’indice de production de farine a gagné 3,1%, la levée des mesures restrictives a induit un surcroît d’activité, souligne la Note de conjoncture sectorielle.

 

Électricité : Quid de la centrale à gaz d’Owendo ?

Pour valoriser les ressources gazières autrefois torchées du pays, réduire la demande croissante en électricité, développer une offre de 250 MW supplémentaires d’électricité durable, diversifiée et offrir aux foyers et aux industries branchés au Réseau interconnecté de l’Estuaire une électricité à moindre coût, le Gabon compte ériger une centrale à gaz appelée IPP Owendo. Sponsorisée par le consortium Gabon Power Company (GPC) et Wärtsilä, la centrale aura une capacité de 120 mégawatts, sera exploitée et maintenue pendant une durée de 15 ans par Wärtsilä development & financial service (WDFS) avant de revenir à l’État gabonais.
Sponsorisant un projet de construction d’une centrale à gaz à Owendo dit IPP Owendo ou Orinko, le consortium Gabon Power Company (GPC) et Wärtsilä, ont pour superviser la construction de cette infrastructure, attribué à leur société de projet Orinko le titre de maître d’ouvrage. Selon le directeur général adjoint (DGA) de GPC, les travaux débuteront d’ici la fin de l’année 2023 et s’étendront sur 2 ans avec à la clé, la création de plus de 300 emplois. Le montant de cet investissement qui sera construit dans le 2e arrondissement de la commune d’Owendo au quartier Akourounam est estimé à 135,6 milliards de francs CFA (206,7 M€), financé par 75% de dette, soit un montant de de 101,7 Mds XAF (155 M€), et 25% de fonds propres, soit un montant de 33,9 Mds XAF (51,7 M€).

Une capacité installée de 120MW

L’unité de production d’énergie électrique aura une capacité installée de 120 MW avec un productible annuel équivalent à 850 GWh et sera approvisionnée par le gaz destiné au torchage. Au niveau du cycle, ont fait savoir les experts qui, lors d’une consultation publique le 28 avril ont indiqué que la centrale sera dotée de près de 12 groupes par moteur et alternateur, l’électricité partira de la combustion au gaz à l’aide des moteurs et alternateurs sur 4 rangs dont l’admission, la compression, la détente et le traitement. Elle se composera entre autres, d’un bâtiment de central, des bâtiments annexes, des bâtiments en équipements électriques, un réseau de raccordement de la station à gaz existante, des postes électriques à haute tension (90kv et 20kv), un système d’échappement de chaque moteur regroupé en cluster, des ouvrages de génie civil, un réseau aérien de transport d’énergie.
«C’est un projet qui s’inscrit dans la volonté du chef de l’État de relancer l’économie à travers des projets structurants. Il permettra de soulager durablement le réseau électrique de Libreville en augmentant la puissance installée, valoriser les ressources gazières qui sont en abondance au Gabon et réduire par le même effet, les émissions de gaz à effet de serre. Pour la commune, réduire les niveaux de bruit dans ce quartier, dans ce secteur», a déclaré Philippe Ossoucah , le DGA de GPC. Érigée, la centrale sera exploitée et maintenue pendant une durée de 15 ans par Wärtsilä development & financial service (WDFS), une filiale du groupe finlandais Wärtsilä dédiée au développement et au financement des projets de production d’électricité.

La responsabilité de l’exploitation et de maintenance transférée au Gabon après 15 ans

Wärtsilä détient 60% des parts d’Orinko, la société anonyme de droit gabonais dédiée à la mise en œuvre du projet d’aménagement de cette centrale thermique au gaz naturel IPP Owendo et créée dans le cadre de ce projet. À l’issue de cette période de 15 ans, la responsabilité de l’exploitation et de maintenance de cette centrale dont la durée de vie est estimée à 25 ans minimum, sera transférée au gouvernement gabonais. L’on parle d’«une infrastructure écoresponsable destinée à soutenir une transition énergétique durable au profit des générations futures». Elle permettra à environ 600 000 personnes de bénéficier d’une électricité plus propre et sa capacité produite devrait contribuer à l’augmentation de la puissance installée du Gabon qui doit atteindre 1200MW à l’horizon 2025 et une baisse des émissions de dioxyde de carbone (CO2).

Avec cette infrastructure, le Gabon compte améliorer et garantir la continuité de la fourniture en énergie à moindre coût ; renforcer les unités de production électrique du Gabon. Ce, «en proposant une solution pérenne avec un retour des actifs en excellente condition de marche avec une durée significative à l’issue du contrat d’achat d’énergie». Valoriser les ressources gazières, autrefois torchées ; réduction la demande croissante en électricité allant de 4% à 5% ; développer une offre de 250 MW supplémentaires d’électricité durable, diversifiée et accessible pour tous ; offrir aux foyers et industries branchées au Réseau interconnecté de l’Estuaire une électricité à moindre coût.

 

Électricité : Quid de la centrale à gaz d’Owendo ?

Economie : un poids lourd rejoint la FEG

La puissante Fédération des entreprises du Gabon (FEG) a enregistré le 3 février 2023 l’adhésion officielle du Consortium international des travaux publics (CITP), l’une des grandes entreprises du Gabon œuvrant dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics.

Economie : un poids lourd rejoint la FEG

Bientôt disponible : L'application Regarde Gabon !

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