Thu, Nov 21, 2024

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Franceville : Descente du Premier ministre et son gouvernement sur les lieux

Le 15 mai, la ville de Franceville a été victime d’un orage d’une rare intensité ayant occasionné de nombreux dégâts matériels et fait plusieurs blessés dans différentes zones de la localité. Se voulant proche des populations sinistrées au profit desquelles une assistance de l’État a été annoncée, le Premier ministre prévoit d’y séjourner les 17 et 18 mai. Il sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement, particulièrement ceux originaires de la province du Haut-Ogooué.
Le 15 mai, la ville de Franceville a été victime d’un orage d’une rare intensité ayant occasionné de nombreux dégâts matériels et fait plusieurs blessés dans différentes zones de la localité. Se voulant proche des populations sinistrées au profit desquelles une assistance de l’État a été annoncée, le Premier ministre prévoit d’y séjourner les 17 et 18 mai. Il sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement, particulièrement ceux originaires de la province du Haut-Ogooué.

Le gouvernement note sur la base du compte-rendu établi par les services provinciaux que «de nombreux quartiers et services ont été sinistrés». En plus d’apporter aide et assistance aux  victimes, l’équipe d’Alain-Claude Bilie-By-Nze ira apprécier l’ampleur des dégâts et explorer les moyens pour y remédier. Dans le pays ces dernières années, les fortes intempéries sont très souvent à l’origine de nombreuses catastrophes.  À Libreville, il y a quelques mois, plusieurs concitoyens avaient perdu la vie lors d’un éboulement de terrain causé par une forte pluie au quartier Pk8.

À Franceville «heureusement», pas de pertes humaines, mais seulement de lourds dégâts matériels enregistrés notamment sur des habitations, bâtiments administratifs ainsi que sur le réseau électrique qui n’a pas été épargné par cet orage. Le chef du gouvernement et son équipe seront dans la ville pendant 48 heures.

 

Franceville : Descente du Premier ministre et son gouvernement sur les lieux

Scrutins 2023 : Au-delà des inquiétudes, Les Démocrates de Nzouba-Ndama prêchent l’enrôlement

Quelques jours après l’officialisation du départ de Séraphin Akure-Davain du parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba-Ndama, son président intérimaire a tenu un point-presse. Assurant qu’un départ n’est pas un fait nouveau au sein de ce parti, il s’est plutôt exprimé sur les scrutins attendus cette année 2023. Émettant quelques réserves quant à l’opération de révision de la liste électorale en cours et assimilant le vote à une véritable arme de destruction massive, il a appelé les citoyens gabonais à se faire enrôler pour que leurs votes comptent au moment venu.
Le 11 mai, Séraphin Akure-Davain avait annoncé la création de son parti, officialisant ainsi son départ du parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba-Ndama. Alors que l’opinion attendait le commentaire de LD à ce sujet, son président intérimaire animant un point-presse quelques jours après a assuré que LD prend acte de cette décision, mais se garde de tout commentaire tant, il ne s’agit là qu’un départ de plus. «Certains amis avant lui avaient déjà pris cette voie. Lors des précédentes démissions, Les Démocrates conformément à leur éthique et à la sagesse de leur président n’ont jamais commenté ni dénigré la moindre démission, car nous considérons que ceux qui abandonnent notre noble combat restent par-dessus tout des compatriotes», a déclaré Philippe Nzengue Mayila.

Pour le parti de Nzouba-Ndama, les déserteurs n’ont pas eu la volonté et la patience suffisantes de demeurer dans l’idéal commun que poursuit ce parti de l’opposition. «Seule l’histoire est vraie juge», a dit Philippe Nzengue Mayila dont le parti qui s’est imposé composé comme deuxième force politique du pays depuis les dernières législatives, émet quelques inquiétudes quant à l’opération de révision de la liste électorale. Qualifiant cette opération d’enfumage et pointant du doigt l’improvisation des organisateurs au regard de certains écueils qui pourraient ralentir le processus, dont le réseau routier et le manque d’électricité dans certaines localités, il a tout de même invité les Gabonais en âge de voter à se faire enrôler massivement.

«Nous les invitons à la plus grande mobilisation et détermination. Nous les incitons à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin que le moment venu, ils puissent exercer leur droit de choisir les hommes et les femmes capables de gérer désormais nos conseils locaux et de nous représenter dignement aux deux chambres du Parlement», a déclaré le président intérimaire de LD. Mieux, pour ce parti, les «bulletins de vote réunis constituent une véritable arme de destruction massive». Son président Guy Nzouba-Ndama étant toujours en résidence surveillée, LD souhaite que l’affaire qui le prive de ses droits soit vite tranchée pour qu’il participe aux échéances de cette année.

 

Scrutins 2023 : Au-delà des inquiétudes, Les Démocrates de Nzouba-Ndama prêchent l’enrôlement

Le RHM derrière Ali Bongo en 2023 : Michel Menga subtilement ramené à la raison par Mabiala ?

Si le président du Rassemblement héritage et modernité (RHM) laisse entendre depuis quelque temps, au gré de ses sorties, que son parti qui se réclame toujours de l’opposition soutiendra la candidature d’Ali Bongo lors de la prochaine présidentielle, son secrétaire général,Serge Maurice Mabiala, rappelle dans un communiqué que cette question ne peut être traitée que dans le cadre du Congrès, organe suprême.

Le RHM derrière Ali Bongo en 2023 : Michel Menga subtilement ramené à la raison par Mabiala ?

Élections | Défense : Ali Bongo s’est entretenu au téléphone avec un conseiller de Joe Biden

Sélectionné pour le programme conjoint de partenariat d’État du Bureau de la Garde nationale du ministère de la Défense américain, le Gabon sera bientôt jumelé à une Garde nationale d’État américain. Cette question comme celle liée aux élections a été abordée le 15 mai au cours d’un échange téléphonique entre le conseiller du président américain à la sécurité nationale et le président gabonais. Ali Bongo avait promis à Joe Biden des élections libres, équitables et transparentes.
Jake Sullivan, le conseiller du président américain pour les affaires de sécurité nationale, s’est entretenu le 15 mai par téléphone, avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba, informe la Maison-Blanche à travers un communiqué. Selon ce communiqué, Jake Sullivan et Ali Bongo ont discuté du lien étroit et durable entre les États-Unis et le Gabon. Les deux personnalités ont également discuté de certaines questions mondiales et régionales, y compris la coopération pendant le mandat actuel du Gabon au Conseil de sécurité des Nations unies. «M. Sullivan a réitéré sa gratitude pour la participation du président Bongo au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique en décembre 2022, y compris la réunion que le président Biden a organisée sur l’importance d’élections libres, justes et transparentes», souligne le communiqué.

Le Gabon doit pour ainsi dire, organiser trois élections cette année 2023 et alors que les deux dernières ont particulièrement été marquées par des violences postélectorales, conséquences des récriminations contre le pouvoir accusé d’organiser des élections pliées d’avance, d’aucuns insistent sur la transparence du processus, le respect du verdict des urnes, ainsi que la bonne couverture médiatique des différents scrutins et particulièrement la présidentielle. Lors de cette réunion, Ali Bongo promettait à Joe Biden d’organiser dans son pays, un scrutin libre, équitable et transparent, conduit par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux.

Ali Bongo avait promis à Joe Biden des élections libres, équitables et transparentes

Si le président gabonais a sans doute réitéré cette promesse et en attendant que le Centre gabonais des élections (CGE) à l’instar d’autres partenaires du pays, l’ambassade des États-Unis au Gabon a en ce sens, organisé des sessions de formations des journalistes sur la couverture médiatique en période électorale. Des sessions jugées enrichissantes dans un contexte marqué par l’occupation du terrain par les politiques et particulièrement le parti au pouvoir alors que la campagne n’est officiellement pas lancée. Au téléphone, souligne le communiqué de la Maison-Blanche, le conseiller du président Biden et le président Bongo ont tout aussi affirmé l’importance de relever les défis sécuritaires dans la région du golfe de Guinée et de l’Afrique centrale.

«À cet effet, M. Sullivan a annoncé la sélection du Gabon pour le Programme de partenariat d’État du Bureau de la Garde nationale du ministère de la Défense». Le partenariat pour rappel, relie les unités de la Garde nationale américaine d’un État spécifique aux forces de sécurité gabonaises, et selon le communiqué, le Gabon sera jumelé à une Garde nationale d’État dans les mois à venir. Le pays travaillera conjointement avec la Garde nationale pour adapter le programme à ses lacunes et à ses besoins spécifiques en matière de capacités. Alors qu’Ali Bongo se positionne comme un défenseur de l’environnement, Jake Sullivan al’ remercié pour son leadership en matière de climat et de conservation, y compris dans la région de l’océan Atlantique commune aux deux pays. «Ils se sont engagés à approfondir la collaboration sur ces questions importantes», informe la Maison-Blanche parlant Jake Sullivan et Ali Bongo.

 

Élections | Défense : Ali Bongo s’est entretenu au téléphone avec un conseiller de Joe Biden

les élections 2023 en débat à la chambre de commerce

En prélude aux échéances électorales qui pointent à l’horizon, la « TEAM 1.2.3.E organise ce samedi 13 mai 2023 une conférence citoyenne à la chambre de commerce de Libreville. Placée sous le thème « Voter au Gabon en 2023: Modalités et enjeux”, cette rencontre sera animée par l’ancien ambassadeur du Gabon en Italie, par ailleurs Maître-Assistant de philosophie politique à l’Université Omar Bongo Flavien Enongoué.

les élections 2023 en débat à la chambre de commerce

3 ans après, où en est le projet de création de l’école des soins infirmiers ?

Classée parmi les 45 projets phares du magistère du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda dont le chantier aurait dû être exécuté fin 2020, l’école spécialisée en soins infirmiers n’a toujours pas vu le jour. Et ce, malgré la signature d’un mémorandum d’entente avec GSEZ S.A  la société Foresight Worldwide.
La Journée internationale des infirmières 2023 est placée sous le thème « nos infirmières, notre avenir ». Occasion de passer au crible les engagements pris par le Gabon. Car penser l’avenir suppose assurer la postérité. Il ne serait donc pas abject de déduire que le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et le gouvernement n’y prêtent aucun intérêt. 

Une inconsidération assumée à l’égard des infirmiers ?
C’est en tout cas le sentiment qui se dégage dans cette corporation. Sinon, comment expliquer que ces auxiliaires de santé ne jouissent d’aucun statut social? Les infirmiers ne peuvent s’appuyer que sur des associations. Contrairement aux médecins, pharmaciens et autres professionnels défendus par leurs ordres.

Outre cette absence d’encadrement, il y a que 3 ans après, le gouvernement peine à traduire en acte l’annonce faite par le président Ali Bongo Ondimba lors de son discours du 16 août 2020. Désireux de marquer le coup, le Chef de l’État avait rassuré quant à l’ouverture incessante d’une école d’infirmiers à Libreville au dernier trimestre 2020. 

3 ans après, existe-t-elle? que nenni 
Et pour cause, la promesse du numéro 1 gabonais a vite disparu des priorités. Même s’il avait intégré les 45 engagements du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Cette école de formation a été reléguée aux calendes grecques. A l’instar de plusieurs autres projets.Et ce, en dépit d’un soudain sursaut du Dr. Guy Patrick Obiang Ndong en décembre 2021. 

Le ministre de la santé signait un mémorandum d’entente avec GSEZ et la société Foresight Worldwide (FW). Le membre du gouvernement garantissait une exécution prompte. FW s’étant engagé dans le développement de réseaux d’écoles de formation dans le domaine de la santé. Seulement, l’avenir des infirmières voulu par l’organe onusien est un doux rêve. Puisque ladite école demeure une vue de l’esprit en 2023 au Gabon.

 

3 ans après, où en est le projet de création de l’école des soins infirmiers ?

Akure Davain annonce la création des Démocrates libres

Ce jeudi 11 mai 2023 le député du 2ème arrondissement de la commune de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué Séraphin Akure Davain est sorti de son silence. Une sortie qui a été particulièrement marquée par l’annonce de son divorce avec ses anciens camarades et la création du parti Les Démocrates Libres.
La brouille entre l’ancien maire de la commune de Lambaréné et ses camarades du parti Les Démocrates est désormais consommée. Après un suspense qui n’aura réellement pas été un, Séraphin Akure Davain a annoncé la mise sous orbite de son parti dénommé curieusement  Les Démocrates Libres. 

Akure Davain annonce la création des Démocrates libres

Lutte contre la vie chère : La recette de Raymond Ndong Sima

Le 15 avril courant, lors d’une causerie politique tenue à Lambaréné, au quartier dit Grand village, Raymond Ndong Sima a proposé sa recette contre la vie chère au Gabon. Pour l’ancien premier ministre, seule la production locale peut considérablement baisser les prix des produits de première nécessité. Toute autre solution proposée par le gouvernement serait, selon lui, assimilable à une farce ou à de la démagogie politique.
Du 11 au 13 avril courant, se sont tenues à Libreville au sein de l’immeuble Arambo abritant les services du ministère de l’Economie, les Assises nationales de lutte contre la vie chère. Précédées des concertations provinciales tenues du 30 au 31 mars dans les neuf provinces, celles-ci ont vu la participation d’un large gotha d’opérateurs économiques, des partenaires au développement, la société civile, les conseillers économiques, les cadres administrations et les associations des consommateurs.

Trois jours durant, les participants avaient la mission de poser en ateliers, un diagnostic sérieux sur la question de la vie chère au Gabon et formuler des propositions concrètes devant être traduites en actes par le gouvernement afin de redonner le pouvoir d’achat au ménage, avaient expliqué les autorités. Au moment où les populations attendent que le gouvernement tienne parole, de son côté, Raymond Ndong Sima semble, lui, avoir trouvé la recette miracle pour combattre le phénomène de la vie chère.
Assimilant les assises nationales à une «plaisanterie politique», l’ancien premier ministre soutient «qu’il n’y a qu’une seule façon de régler (la question de) la vie chère : c’est de produire ! C’est seulement si vous produisez que les prix peuvent baisser», a-t-il lancé avant de poursuivre : «Vous ne pouvez pas faire baisser les prix des choses que vous ne produisez pas. Ça c’est de la démagogie ! On peut baisser les prix de ce que vous produisez. Si vous ne produisez pas un produit, le fabricant peut décider à souhait d’augmenter les prix. Que ferez-vous ? Même si vous mettez à zéro les droits de douane, la TVA et les autres taxes, ça marchera une fois ; le lendemain, la personne augmente le prix.»

Estimant que les assisses nationales sont «une farce politique» orchestrée par le gouvernement afin d’augmenter le capital confiance à quelques mois de l’élection présidentielle, Raymond Ndong Sima précise que «les prix ne baissent que parce qu’on produit plus. Et pour produire plus, il faut du temps. C’est le cas avec les médicaments. Comment peut-on faire baisser les médicaments alors que nous ne les produisons pas. Parce que les prix des produits viennent d’ailleurs du dehors et nous ne contrôlons pas les prix des produits venus d’ailleurs». Loin d’être une panacée, les solutions de Raymond Ndong Sima pourraient être prises en compte par le gouvernement afin de combattre la vie chère au Gabon.

 

Lutte contre la vie chère : La recette de Raymond Ndong Sima

Diplomatie : Décès d’Emmanuel Mba Allo dans son pays de prédilection, la Chine

Ancien ambassadeur du Gabon en Chine (2004 – 2011) et président de l’Association d’Amitié Gabon-Chine, Emmanuel Mba Allo est décédé, ce 23 avril, dans ce pays qu’il avait tant affectionné au point d’en devenir un spécialiste.
Ami de la rédaction de GabonReview où il a publié de nombreuses tribunes libres portant toujours sur des sujets diplomatiques et internationaux, Emmanuel Mba Allo, ancien ambassadeur du Gabon en Chine (du 24 septembre 2004 au 4 novembre 2011) est décédé dans ce pays qu’il avait tant affectionné au point d’en devenir un spécialiste. A ce sujet, on se souvient notamment d’un article «Le parti communiste chinois de Mao Zedong à Xi Jinping» ou encore de «La rivalité sino-américaine à l’heure de Joe Biden et le piège de Thucydide». L’information relative à sa disparition est tombée au Gabon ce 23 avril.

A la retraite mais toujours conseiller à la présidence de la République et toujours président de l’Association d’Amitié Gabon-Chine, il comptait probablement dans la délégation ayant accompagné le président Ali Bongo Ondimba lors de sa visite officielle dans l’empire du Milieu les 19 et 20 avril derniers. Selon les informations disponibles, il aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Apprenant la nouvelle du décès de l’ancien ambassadeur, la représentation diplomatique de Chine au Gabon a exprimé sa tristesse en écrivant sur sa page Facebook officielle : «C’est avec une grande émotion que l’Ambassade de Chine au Gabon a appris le décès de l’ancien ambassadeur du Gabon en Chine et Président de l’Association d’Amitié Gabon-Chine, S.E.M. Emmanuel Mba Allo.»

Ancien Porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de la République gabonaise, ce diplômé de Droit international, Sciences politiques et Journalisme de l’Université libre de Bruxelles (Belgique) était également ancien journaliste et un présentateur de télévision. Si l’ancien maire de la ville de Bitam, Emmanuel Edou Eyene, a indiqué sur Facebook que Mba Allo était «ami des belles lettres et des arts», on se souvient en effet que cet ancien journaliste animait dans les années 80-90 sur la 1ère chaîne de télévision gabonaise, tous les mardis après le journal télévisé, une chronique intitulée «Un livre à l’écran». Il s’y entretenait avec des auteurs gabonais ou un auteur de passage au Gabon sur leurs livres et sur la littérature en général. La chronique avait enregistré 84 numéros jusqu’en décembre 1990.

 Dans sa carrière diplomatique, Emmanuel Mba Allo a aussi été ambassadeur du Gabon à l’ONU à New-York, ambassadeur du Gabon à Genève et à Vienne, ambassadeur du Gabon en Corée du Nord et ambassadeur du Gabon à Sao Tomé e Principe. Il avait 77 ans.

 

Diplomatie : Décès d’Emmanuel Mba Allo dans son pays de prédilection, la Chine

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