Élections 2023 : «Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler», lance Joachin Mbatchi Pambou

À Bel-Air Manguier le 14 mai, les populations ont été entretenues par Joachim Mbatchi Pambou. 2023 étant une année électorale, le président du Forum pour la défense de la République (FDR), un parti de l’opposition, par ailleurs président en exercice de l’Union des forces du changement (UFC) et porte-parole de la PG41, a échangé avec les populations sur l’importance de se faire inscrire sur les listes électorales.

«Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler», a-t-il lancé.
«Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler !» Tel est la consigne de Joachim Mbatchi Pambou. Président du Forum pour la défense de la République (FDR) parti de l’opposition, par ailleurs président en exercice de l’Union des forces du changement (UFC) et porte-parole de la PG41, l’homme a échangé le 14 mai avec les habitants du quartier Bel-Air Manguier à Libreville. «Mon objectif était d’inciter les populations encore indécises à aller se faire enrôler parce que comme vous le savez, notre pays va tenir dans quelques mois pour la première fois de toute l’histoire de la vie politique de notre pays, des élections générales», a-t-il déclaré.

Alors que les deux dernières élections présidentielles au Gabon se sont soldées par des mécontentements exprimés dans les rues après les victoires du candidat du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), l’homme estime que l’enrôlement est le premier pas pour changer la donne. «Il est donc important que les Gabonais qui passent leur temps à ergoter dans les quartiers, à vociférer, à dire tout et n’importe quoi dans les quartiers, prennent la mesure et comprennent l’importance de ce que constitue le vote en République gabonaise, pour faire changer les choses puisqu’ils sont tous en général pessimistes», a-t-il lâché.
L’homme qui rappelle que le FDR est un parti de l’opposition a pris part à la Concertation politique convoquée par le président Ali Bongo du 10 au 23 février derniers. S’il dit assumer pleinement cette participation, il indique cependant «j’ai quelques inquiétudes et appréhensions par rapport à la lenteur que prennent les travaux du Comité de suivi qui a paritairement été mis en place par la majorité et l’opposition au cours de ces travaux». Il regrette le fait qu’il n’y ait pas eu de limitation de la mission dans le temps, des membres de cette commission.

«En réalité, le comité de suivi doit être un organe de combat. Il n’a pas vocation à demeurer ad vitam aeternam parce que les mesures, décisions, dispositions qui vont être prises dans le cadre de ce comité de suivi vont nécessairement impacter la Constitution et le Code électoral de notre pays», a-t-il déclaré. Son parti ne s’est pas encore prononcé sur sa participation à la présidentielle, mais a l’ambition de présenter des candidats à la fois aux législatives et aux locales sur l’ensemble du territoire national.