Sun, Nov 24, 2024

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Sécurité et défense : Ongouori Ngoubili représente le Gabon en Espagne

Invitée par son homologue espagnole, la ministre de la Défense nationale du Gabon, Félicité Ongouori Ngoubili, prend part depuis le 17 mai au 3e Salon international de la sécurité et de la défense (FEINDEF) à Madrid.
L’événement est présenté par le ministère espagnol de la Défense comme «le plus important dans ce domaine» organisé par le royaume. Pour la 3e édition du Salon international de la sécurité et de la défense (FEINDEF, en espagnol) qui s’est ouverte mercredi à Madrid, l’on dénombre 500 exposants venus de 25 pays, et parmi les 100 délégations étrangères invitées figure celle du Gabon conduite par sa ministre de la Défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili conviée par son homologue Margarita Robles Fernandez.

Pour les autorités gabonaises, la participation à ce Salon, en plus de confirmer les bonnes relations de coopération avec l’Espagne, est une «excellente occasion pour établir de nouveaux contacts, échanger et discuter avec les industriels et autres partenaires commerciaux». C’est d’ailleurs ce que s’est attelé à faire la cheffe de délégation lors de sa visite des stands d’exposition. L’objectif, selon Libreville, est de permettre aux éléments des forces de défense nationale d’être «bien équipés et à mesure de faire face à toute éventualité».

Vers de nouveaux accords ?

À Madrid, Félicité Ongouori Ngoubili et les membres de sa délégation composée des principaux représentants des composantes des forces de défense gabonaises ont en effet identifié les matériels permettant de renforcer les capacités opérationnelles de l’armée nationale. Il s’est notamment agi pour les experts militaires accompagnant la ministre de repérer les outils en lien avec la sécurisation globale du territoire et la surveillance de la façade maritime, entre autres. 

«Au sortir de cette phase de prospection et à l’issue des discussions poussées pouvant aboutir à des accords mutuels au niveau des très autorités, le Gabon sera en mesure d’acquérir, à court, moyen et long terme certains équipements militaires exposés à Ifema, au Parc des expositions de Madrid, pour l’accomplissement de ces missions régaliennes, avec efficacité. Les deux ministres de la Défense ont eu une séance de travail pour faire le point de la coopération bilatérale entre le Gabon et l’Espagne sur le plan militaire», rapporte le conseiller en communication du ministère gabonais de la Défense nationale.

 

Sécurité et défense : Ongouori Ngoubili représente le Gabon en Espagne

Concertation politique : Le Coted-Gabon redoute l’omission de la société civile

Le Consortium de la Société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon) dont le Conseil d’administration est présidé par le Révérend Georges Bruno Ngoussi s’est prononcé, le 5 janvier, sur l’idée d’une concertation de la classe politique lancée le 31 décembre dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours de vœux à la Nation.

Franceville : le Festival des cultures Tékés et apparentés dès ce 23 mai 2023

La Fondation Philibert Bongo Ayouma pour la culture a organisé un déjeuner de presse le vendredi 12 mai dernier. Occasion pour son président, Gustave Bongo, d’annoncer la tenue prochaine de la 7ème édition du Festival des cultures Tékés et apparentées (FESCUTE) du 23 au 26 mai 2023 à Franceville dans le province du Haut-Ogooué. 
Organisée par la Fondation Philibert Bongo Ayouma et les Editions Amaya, cette rencontre aura pour thème « Vivre son identité à l’heure du multiculturalisme ». Ainsi le FESCUTE permettra de promouvoir les cultures et les langues locales du groupe Teke parlées dans l’est du Gabon mais aussi au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo (RDC), à savoir  le Ngungwel, Tchitchege, Téké-ibali, Téké-eboo, Téké-fuumu, Téké-kukuya, Téké-laali, Téké-nzikou, Téké-tege, Téké-tsaayi, Téké-tyee, Yaka, Téké-Tio etc… 

Il sera question de mener des activités concrètes en faveur de la promotion de cette langue transfrontalière. Lesquelles visent à faciliter entre autres, le retour aux sources mais aussi de créer des synergies entre les peuples du FESCUTE. Selon les organisateurs, l’édition de Franceville sera spéciale. Car elle enregistrera des expositions d’arts d’artisanats de ce groupe ethnique. Mais également des conférences-débats autour de l’essor de ce groupe linguistique. 

Par ailleurs, une foire du livre sera organisée dans le chef-lieu du département de la Mpassa. Les ouvrages de différents auteurs Tékés, des spectacles d’arts poétiques et des prestations des danses folkloriques auront lieu. Cérise sur le gâteau, le spectacle de la troupe théâtrale conduite par l’artiste Dominique Douma. Un moyen de sociabilisation, selon Gustave Bongo.

Rappelons que le Festival des cultures Tékés et apparentées a été créé en 2001 au Congo-Kinshasa. Après les 6 premières éditions en terre congolaise, le Gabon sera hôte de la septième rencontre. Plusieurs délégations en provenance des 2 Congo sont attendues. 

 

Élections 2023 : «Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler», lance Joachin Mbatchi Pambou

À Bel-Air Manguier le 14 mai, les populations ont été entretenues par Joachim Mbatchi Pambou. 2023 étant une année électorale, le président du Forum pour la défense de la République (FDR), un parti de l’opposition, par ailleurs président en exercice de l’Union des forces du changement (UFC) et porte-parole de la PG41, a échangé avec les populations sur l’importance de se faire inscrire sur les listes électorales. «Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler», a-t-il lancé.

Élections 2023 : «Allez vous faire enrôler pour ne pas vous faire rouler», lance Joachin Mbatchi Pambou

Déclaration de biens pour élections politiques : Les candidats aux locales exemptés

Au Gabon où les candidats aux élections politiques ont désormais l’obligation de joindre à leurs dossiers de candidature un récépissé de déclaration des biens, le président de la Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLEI) et ses collaborateurs se sont entretenus avec le ministre de l’Intérieur ce vendredi 12 mai.

Tourisme : Libreville s’ouvre à la première édition des RATD

La capitale gabonaise accueille du 5 au 7 mai 2023 la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD). Organisé par le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) et le gouvernement gabonais via le ministère du Tourisme, en partenariat avec Tourisme sans frontières (TSF), ce rendez-vous pour l’adaptation à la transition durable est axé sur le thème : «Tourisme, outil de développement local et durable en Afrique».
Les professionnels de l’écosystème touristique d’Afrique et d’ailleurs se donnent rendez-vous à Libreville sur deux jours pour impulser la dynamique d’un nouveau modèle de développement local et durable du tourisme sur le continent. Ceci devra permettre, selon le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT), de parvenir, à travers des techniques d’innovation, à une empreinte environnementale plus sobre. L’annonce a été faite le 28 avril à la faveur d’une conférence de presse.

Ces rencontres d’échanges et de partages entre différentes composantes des écosystèmes politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux du Gabon, d’Afrique et du reste du monde, sur des questions liées au développement de l’Afrique par le canal du tourisme, entendent mobiliser environ 1000 personnes autour de quatre thématiques : enjeux et perspectives ; expériences et témoignages ; tourisme durable en Afrique : Stratégies, plans, projet ; opportunités de financement du tourisme durable en Afrique.

Les RATD ont pour objectifs principaux : de présenter officiellement le Réseau africain des professionnels du tourisme, à l’ensemble des composantes des écosystèmes touristiques, comme un nouvel acteur stratégique de développement du tourisme sur le continent africain, ainsi que sa politique de développement du tourisme durable ; de soutenir la politique du Gabon et de son président dans les domaines de la préservation de l’environnement et du développement de l’écotourisme; et de promouvoir le développement durable du tourisme en Afrique, notamment dans les destinations nationales et locales.

«Déjà que la notion de tourisme n’est pas encore vraiment ancrée dans les mentalités gabonaises, il faut accentuer la sensibilisation sur le tourisme durable pour que tout le monde comprenne les retombées bénéfiques que cela peut avoir sur l’ensemble du territoire et pour toutes les couches sociales, même les plus vulnérables», a indiqué la présidente du Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) Gabon, Jocelyne Halajko.

Selon le directeur exécutif du RAPT, Jean Faustin Mve Ndo, si les retombées des RATDs peuvent paraître peu probables pour certains, ces rencontres, qui ont une dimension internationale, connaissent déjà un engouement tant au niveau national qu’international. «Sur 490 inscriptions en ligne, à l’heure où je vous parle, voici quelques statistiques récoltées à partir des réponses. 1/4 internationaux, 3/4 nationaux, soit, en termes de statuts professionnels : 34% étudiants, 28% entrepreneurs, 16% salariés», a indiqué Jocelyne Halajko.

Le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) est une organisation internationale non gouvernementale, qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeurs de l’industrie touristique en Afrique. Le RAPT compte à ce jour dix-neuf pays membres (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, RDC, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie) et trois (3) pays observateurs (Cap-Vert, Guinée Bissau, Nigéria).

 

Tourisme : Libreville s’ouvre à la première édition des RATD

Elections 2023 : l’OING Nouvelle Perspective veut accompagner le Gabon dans l’organisation des scrutins

À la faveur d’une conférence de presse animée, le 25 janvier à Libreville, l’Organisation internationale non gouvernementale Nouvelle Perspective, spécialisée dans les questions de processus électoraux, a tenu à remercier l’État gabonais pour lui avoir accordé sa première accréditation internationale et a confirmé sa disponibilité à accompagner le Gabon dans les échéances électorales futures.
L’Organisation internationale non gouvernementale (OING) Nouvelle Perspective ambitionne d’accompagner l’État gabonais dans les processus électoraux à venir, notamment l’élection présidentielle de 2023. «Nous sommes de tout cœur avec le Gabon. Nous sommes prêts à accompagner le Gabon dans ce processus en travaillant avec tous les Gabonais pour que cette élection puisse se passer de la manière la plus apaisée», a déclaré Hervé Bertrand Keumogue, expert électoral. 

L’OING a obtenu sa première accréditation internationale en 2016 en terre gabonaise. Aujourd’hui, la structure est plus expérimentée et crédible auprès des organismes onusiens. La plateforme opère actuellement dans 38 pays en tant qu’observateur électoral. «L’observation, c’est le fait de descendre sur le terrain, regarder le processus et à la fin sanctionner par un rapport.  Maintenant, quand il y a des contentieu,x c’est là où nous entrons souvent en jeu», a rappelé l’expert Hervé Bertrand Keumogue. 

Cette conférence de presse a permis aux experts électoraux de Nouvelle Perspective de proposer aux Gabonais les différentes formations disponibles au sein de leur structure. Il s’agit des formations des responsables électoraux, des présidents des  bureaux de vote, des assesseurs, des secrétaires de bureau de vote, des délégués des candidats et des partis politiques, les observateurs, des experts électoraux, des observateurs nationaux et  locaux, et la société civile responsable. 

L’OING Nouvelle Perspective a vu le jour au Cameroun dans les années 90 et est affiliée aux Nations Unies. Elle a pour devise «plus de sang versé après les élections dans nos pays et sur notre continent». 

 

Elections 2023 : l’OING Nouvelle Perspective veut accompagner le Gabon dans l’organisation des scrutins

Concertation politique : Le Coted-Gabon redoute l’omission de la société civile

Le Consortium de la Société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon) dont le Conseil d’administration est présidé par le Révérend Georges Bruno Ngoussi s’est prononcé, le 5 janvier, sur l’idée d’une concertation de la classe politique lancée le 31 décembre dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours de vœux à la Nation.

Concertation politique : Le Coted-Gabon redoute l’omission de la société civile

Le Consortium de la Société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon) dont le Conseil d’administration est présidé par le Révérend Georges Bruno Ngoussi s’est prononcé, le 5 janvier, sur l’idée d’une concertation de la classe politique lancée le 31 décembre dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours de vœux à la Nation.

Traitement des gardés à vue : Antonela Ndembet et Roponat interpelés par la société civile

La ministre de la Justice et le procureur de la République de Libreville ont récemment été interpelés sur la question du traitement à la limite de l’humiliation subi depuis de nombreuses années par les gardés à vue lors de leur passage au parquet. L’association SOS Prisonniers Gabon en appelle au respect des droits de l’homme qu’elle dit bafoués dans un lieu où ceux-ci sont censés être sacrés.
Au palais de justice de Libreville, lors de leur passage devant le juge, les personnes gardées à vue dans les différents commissariats et les locaux de la police judiciaire font l’objet d’un traitement plus que préoccupant en termes de respect des droits humains. «[Elles] sont assises au sol comme du bétail. Les unes sont au sol devant le greffe correctionnel, les autres assises par terre, à l’extérieur, en face du parking du greffe, sous un soleil et une température étouffants. Parfois, certaines sont menottées et entassées au sol comme dans une boîte de sardines dans le couloir du Parquet de la République, qui plus est sans masque et sans respect de la distanciation sociale», témoigne Lionel Ella Engonga.

Face à «ce traitement dégradant» qui tranche avec ce que ce lieu est censé représenter, le président de l’association SOS Prisonniers Gabon a interpelé dans un courrier, le 22 mars dernier, la ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits de l’homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, et André-Patrick Roponat, le procureur de la République de Libreville. Dans ces lettres dont Gabonreview a pris connaissance, il leur rappelle que la Constitution gabonaise, en son article premier alinéa 2, dispose que «nul ne peut être humilié, maltraité ou torturé, même lorsqu’il est en état d’arrestation ou d’emprisonnement».

Or, selon Lionel Ella Engonga, «cette disposition constitutionnelle est allègrement violée au Parquet de la République». Pour lui, il s’agit d’une atteinte à la dignité, à l’honneur et à la personnalité de ces personnes mises en cause. «C’est même une atteinte à la présomption d’innocence garantie par la Constitution gabonaise», ajoute le président de l’association SOS Prisonniers Gabon qui juge par ailleurs «judicieux de réquisitionner une salle d’audience climatisée, qui ferait office de salle d’attente des procédures de déferrement, ou de disposer des chaises, des bancs au sous-sol, en face du Trésor et/ou une tente climatisée et des chaises à l’extérieur, au parking en face du greffe correctionnel».

«Au 21e siècle, on ne traite plus des êtres humains comme cela se passe actuellement au Parquet de la République gabonaise», estime-t-il.

 

Traitement des gardés à vue : Antonela Ndembet et Roponat interpelés par la société civile

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