الثلاثاء, كانون1 3, 2024

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Pollutions de Perenco : La société civile dénonce la mise en place d’un comité conjoint Gouvernement-pollueur

Le communiqué du gouvernement relatif aux pollutions imputables à la compagnie pétrolière franco-britannique Perenco n’a pas laissé la société civile indifférente. Elle a dénoncé le 21 janvier la mise en place d’un comité conjoint entre le Gouvernement et le pollueur. Elle exige la plus grande fermeté pour la défense des intérêts du Gabon et des communautés riveraines gravement impactées par ces pollutions.
Engagé aux côtés des populations impactées par les activités de la compagnie pétrolière franco-britannique Perenco à Etimboué, le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a estimé, après le communiqué du gouvernement sur les pollutions de Perenco, que «la réaction du gouvernement est une fuite en avant qui confirme son inaction, son manque d’autorité et de pouvoir régalien en dépit des constats désastreux résultant des atteintes généralisées à l’environnement occasionnées par Perenco».

Pollutions de Perenco : La société civile dénonce la mise en place d’un comité conjoint Gouvernement-pollueur

Décès en prison d’Apedo Amoumou : 3 ans après, SOS Prisonniers exige des réponses

Trois ans après le décès tragique de Cédric Apedo Yaovi Amoumou à la prison centrale de Libreville et au regard de la situation du dossier resté bloqué au palais de justice de Libreville, l’ONG SOS Prisonniers Gabon vient de saisir le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze pour exiger des réponses et obtenir justice pour la famille du disparu.
17 mai 2020-17 mai 2023 ! Trois ans déjà que Cédric Apedo Amoumou est décédé à la prison centrale de Libreville à l’issue des coups vraisemblablement portés par des agents de la Brigade anticriminalité (BAC) avant sa mise en détention à «Sans-Famille». Qui sont les auteurs de ce crime odieux ? Pourquoi le dossier n’a-t-il plus jamais avancé depuis trois ans ? Autant de questions que se pose SOS Prisonniers Gabon qui souhaite rendre justice à la famille Apedo.

À la recherche des réponses à ses questions, le 17 mai 2023, SOS Prisonniers Gabon a saisi le Chef du gouvernement pour lui expliquer que 3 ans après le décès brutal d’un détenu, nonobstant tous les éléments du dossier, la justice gabonaise semble ne pas vouloir rendre justice. Les membres de l’association ont transmis à Alain-Claude Bilie-By-Nze, le rapport d’autopsie du corps de Apedo Yaovi Amoumou Cédric, les photos de Cédric dans une mare de sang à l’infirmerie de la prison centrale de Libreville, et d’autres documents «accablants» de cette procédure judiciaire.

«Cela fait 3 ans que le jeune Apedo Yaovi Amoumou Cédric Brice est décédé au sein de la prison centrale de Libreville dans des conditions aussi troublantes que tragiques. Nous souhaitons donc que le Premier ministre puisse intervenir afin que justice soit rendue. Aucun crime ne doit rester impuni dans notre pays, les personnes privées de liberté ont des droits. Le Gabon a ratifié la Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le code pénal gabonais, en son article 224 criminalise la torture, fixe la peine d’emprisonnement à 20 ans et à une amende de 20 millions de FCFA», a expliqué SOS Prisonniers Gabon.

En effet, l’affaire remonte au mardi 12 mai 2020 aux environs de 4h du matin. Sans autorisation du procureur de la République, 8 agents de la Brigade anti-criminalité (BAC), avec à leur tête le Brigadier-chef Major Michel Judicaël Mbadinga, vont faire irruption au domicile de Cedric Apedo Amoumou, jeune gabonais de 29 ans, exerçant dans le domaine du génie civil. Après avoir défoncé les portes et fenêtres, menotté les occupants, ils vont procéder à la fouille minutieuse de la maison, prétextant que Cedric Apedo Amoumou est un grand dealer. Bien que cette fouille ne soit pas parvenue à produire la moindre preuve, Cedric Apedo Amoumou est embarqué manu militari ainsi que ses deux caisses d’argent contenant une somme de 350 000 francs CFA.

Après quelques jours en cellule, Cédric Apedo Amoumou est placé sous mandat de dépôt, le vendredi 15 mai 2020, à la prison centrale de Libreville. Le mercredi 17 mai, soit 48 heures après avoir été placé sous mandat de dépôt, les parents reçoivent un appel de la maison d’arrêt de Libreville leur annonçant le décès de leur fils. De quoi est-il mort? Qu’est-ce qui s’est réellement passé entre le jour de son arrestation et sa mise en détention à la prison centrale de Libreville?

Après une autopsie effectuée par un médecin légiste assermenté, la famille a porté plainte contre huit policiers. Au terme d’une enquête préliminaire menée par l’inspection de police, comme le prévoit la loi, deux policiers sont alors déférés au Parquet de la République le 26 août 2020. Ils sont placés sous mandat de dépôt provisoire de 9 jours, mais sont remis en liberté au bout de 6 jours seulement. Le juge s’est par la suite dessaisi de l’affaire au profit d’un autre juge d’instruction. L’avocat de la famille Apedo va faire appel, le 7 septembre 2020 de la décision du juge d’instruction. Le 29 novembre 2020, le nouveau juge d’instruction va communiquer le dossier au Parquet de la République pour transmission dudit dossier à la Cour d’appel, afin d’examiner l’appel interjeté de l’avocat de la famille Apedo contre la mise en liberté des policiers. Malheureusement, jusqu’à ce jour, le dossier n’a plus avancé d’un iota.

 

Transparence électorale : Bruno Ngoussi et la société civile déposent leur mémorandum

Après la plateforme des partis politiques et regroupements des partis politiques de l’opposition (PG41) qui a remis dernièrement un mémorandum au président de la Cour constitutionnelle, et les propositions du Mouvement Agir, une délégation de la plateforme nationale de la société civile gabonaise conduite par le pasteur Georges Bruno Ngoussi a également déposé, le 7 juillet, son mémorandum, visant le même objectif.

À quelques quinze mois de la prochaine grande échéance électorale au Gabon, en l’occurrence le scrutin présidentiel, les acteurs politiques de l’opposition, pour la majorité, cherchent visiblement des voies et moyens pour aboutir à des élections transparentes, crédibles et aux résultats incontestables. Mais ce résultat passe par des propositions concrètes devant améliorer le Code électoral et tout le processus électoral. C’est dans ce sens que le 7 juillet dernier, une délégation de la plate-forme nationale de la société civile gabonaise conduite par son président, le pasteur Georges Bruno Ngoussi, a déposé un mémorandum auprès de plusieurs institutions de la République, notamment la Cour constitutionnelle et les deux chambres du Parlement.

Transparence électorale : Bruno Ngoussi et la société civile déposent leur mémorandum

Gabon I Groupe d’intérêt ITIE : Petit-Lambert Ovono élu représentant de la société civile

Le président de la Société gabonaise de suivi-évaluation des politiques publiques (Sogeval) a été élu, le 1er mai à Akanda, 4e représentant de la société civile au sein du Groupe d’intérêt de l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE) au Gabon. Petit-Lambert Ovono aura notamment la mission de faire «l’évaluation depuis la négociation des licences et contrats d’exploitation, jusqu’à la fiscalité et l’évaluation des programmes de lutte contre les programmes mis en œuvre par le gouvernement».
L’identité du 4e représentant de la société civile au sein du Groupe d’intérêt de l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE) au Gabon est désormais connue. A l’issue de l’assemblée élective organisée le 1er mai à Akanda, les Organisations de la société civile (OSC) ont porté leur choix sur Petit-Lambert Ovono. Le président de la Société gabonaise de suivi-évaluation des politiques publiques (Sogeval) a récolté 78,57% des suffrages des 14 votants devant Elvin Djouba (14,28%) de l’ONG Cri de femmes, désigné suppléant, et Olivier Ekomie (7,14%) de l’ONG Afrique Horizon.
Le Groupe ITIE a pour but de vérifier la façon dont l’Etat gabonais a négocié les contrats et licences avec les sociétés pétrolières, minières et gazières ; vérifier que l’argent de l’exploitation de ces minerais est bien rentré dans les caisses de l’État et, a servi réellement à lutter contre la pauvreté en finançant les programmes qui sont mis en œuvre par le gouvernement. La société civile qui doit être en alerte, doit non seulement travailler en synergie, dialoguer avec le gouvernement et les privés, mais également rendre publiques les informations en dialoguant avec la populations.

«En tant qu’élu et représentant pour la gouvernance, je veillerai à faire l’évaluation depuis la négociation des licences et contrats d’exploitation, jusqu’à la fiscalité et l’évaluation des programmes de lutte contre les programmes qui sont mis en œuvre par le gouvernement. Évaluateur certifié des politiques publiques, j’estime être outillé pour cette tâche de par mon vécu, pour participer avec toute mon équipe, au développement du Gabon», a déclaré Petit-Lambert Ovono parlant de l’action qu’il entend mener au sein du Groupe d’intérêt de l’ITIE.

Car, a-t-il ajouté : «L’objet des représentants de la société civile n’est pas d’aller lutter contre l’État ou invectiver les entreprises privées. Le but est de vérifier avec objectivité les indicateurs : type et nombre de contrats, quantité de minerai exploité, fiscalité, etc.». Ayant supervisé le processus électoral, le président de l’Observatoire de la promotion du développement durable des produits et des services des industries du Gabon (Oddig) est revenu sur le bienfondé de l’élection du 4e représentant de la société civile au sein Groupe d’intérêt ITIE au Gabon.

«La société civile a répondu aux préoccupations du gouvernement et partenaires, notamment le FMI et l’ITIE. Nous remercions le gouvernement d’avoir accordé une place de choix à la société civile dans la gouvernance au niveau du groupe d’intérêt ITIE Gabon. Cela sous-entend que les autorités ont reconnu qu’au sein de la société civile, il y a des acteurs qui les accompagnent. L’élection de ce jour est matérialisation de ce que, lorsque le gouvernement veut travailler avec la société civile, on parvient à de meilleurs résultats», a conclu Nicaise Moulombi.

 

Gabon I Groupe d’intérêt ITIE : Petit-Lambert Ovono élu représentant de la société civile

Grèves et violences policières en série à L'USTM

De violents affrontements ont eu lieu ce vendredi 3 mars 2023 à l'Université des Sciences et Techniques de Masuku lUSTM
Ils opposaient les forces de l’ordre d'un côté, et de l'autre les enseignants-chercheurs qui devaient faire le point de l'arrêt de travail qu'ils observent depuis le mois de février sans exclure les étudiants qui, au même moment réclament la reprise des cours, la réhabilitation du campus et une aide au relogement .

Grèves et violences policières en série à L'USTM

Concertation politique : Clergé et société civile non invités… vaudeville en perspective !

Le communiqué du Protocole d’État invitant à la cérémonie d’ouverture des assises politiques dites de concertation, laisse clairement comprendre que les confessions religieuses et les organisations de la société civile n’y sont pas conviées, malgré la récente ruée du gouvernement à la clôture du Conclave de l’église catholique portant sur les élections à venir. Perceptible à partir de certaines indiscrétions, la configuration de ces assises, met en perspective un vaudeville politique de plus.

Concertation politique : Clergé et société civile non invités… vaudeville en perspective !

Gabon : La société civile veut déployer sa propre mission d’observation des élections en 2023

Libreville abrite depuis le 23 août, le congrès du Consortium de la société civile pour et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon). A cette occasion, le coordonnateur national de Publiez ce que vous payez (PCQVP) Gabon et vice-président du comité stratégique qui supervise les travaux, est revenu avec Gabonreview, le 24 août à Libreville, sur les enjeux de cette rencontre, en l’occurrence la présidentielle, les élections législatives et locales qui doivent être organisées dans la plus grande transparence. A cet effet, a annoncé Paul Aimé Bagafou : «La société civile compte déployer sa propre mission d’observation des élections en 2023».

Gabon : La société civile veut déployer sa propre mission d’observation des élections en 2023

Transparence électorale : La société civile lance un projet à l’approche de la présidentielle 2023

À l’approche de la présidentielle de 2023, la société civile gabonaise a lancé un projet dénommé Appui à la transparence électorale et à la démocratie au Gabon (PADTS). Comptant jouer sa partition pour le suivi des élections dans le pays, elle entend se regrouper en Consortium de la société civile sur la transparence électorale et la démocratie et annonce l’organisation d’un congrès constitutif à Libreville du 8 au 10 août 2022.

Transparence électorale : La société civile lance un projet à l’approche de la présidentielle 2023

À l’approche de la présidentielle de 2023, la société civile gabonaise a lancé un projet dénommé Appui à la transparence électorale et à la démocratie au Gabon (PADTS). Comptant jouer sa partition pour le suivi des élections dans le pays, elle entend se regrouper en Consortium de la société civile sur la transparence électorale et la démocratie et annonce l’organisation d’un congrès constitutif à Libreville du 8 au 10 août 2022.

Transparence électorale : La société civile lance un projet à l’approche de la présidentielle 2023

La société civile empêchée de voir Zibi, «BLA» et Yama : Que cherche-t-on à cacher ?

Ayant pourtant reçu au préalable le permis de communiquer délivré par le tribunal censé leur donner accès aux détenus, deux acteurs de la société civile gabonaise défenseurs des droits de l’homme parmi les plus véhéments, Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, ont été empêchés de voir Brice Laccruche Alihanga, Bertrand Zibi et d’autres détenus dits d’opinion mardi à la prison centrale de Libreville. Y aurait-il des choses à leur cacher concernant ces prisonniers dont l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo que l’on dit mal en point depuis plusieurs mois ?

La société civile empêchée de voir Zibi, «BLA» et Yama : Que cherche-t-on à cacher ?

Bientôt disponible : L'application Regarde Gabon !

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